Reprise, on s'organise!
Retour au travail, aïe, aïe, aïe!
C'est génial, on m'offre un nouvel emploi, pas prévu au programme si tôt, mais c'est une aubaine, JE FONCE!! Et me voilà confronté au problème de la garde des enfants et ça ce n'est pas une mince affaire. Assistante maternelle, garde à domicile, crèche??? Rien ne fonctionne, j'ai juste envie de crier "au secours!". Une semaine pour tout programmer, mais encore une fois, le miracle a eu lieu, c'est à l'occasion d'une discussion avec la voisine, qu'elle me demande pour les garder! Youpi!
Bon, alors, c'est parti, on se concentre car enfin, on repart sur les rails du boulot! Très heureuse mais... parce qu'il y a un "mais", je suis tiraillée entre cette envie et cette euphorie pour mon nouveau travail et l'appréhension de me séparer de mes petits coeurs. Bien entendu, je me dis c'est le lot de toute femme.
Une maman n'étant pas que cela, il faut qu'elle concilie les différentes part de sa vie mais cela ne se fait pas sans émotions bien sûr. Alors, on se dit que, non, nous n'abandonnons pas nos enfants en allant travailler. Pourtant, il faut se rendre à l'évidence, si un petit peu! En tout cas, c'est comme ça que le vive nos tout-petits, comme un abandon. Oui, c'est évident aussi que c'est un passage nécessaire à leur apprentissage et leur épanouissement personnel, pour qu'ils apprennent à voler de leurs propres ailes....Mais finalement je ne saurais dire si dans ce cas-là ce sont eux qui apprennent à voler de leur propres ailes, ou si c'est nous. A partir du moment où ils sont là, nous n'avons d'yeux que pour eux pourtant l'envie de vivre pour soi est toujours là mais elle n'est pas toujours extériorisée. Le travail fait partie de ce petit jardin qui n'est qu'à soi et après bébé, c'est un petit coin qu'il faut ré-investir. Alors, l'idéal c'est de s'y préparer assez tôt, se préparer à la séparation, se préparer aussi à ne plus penser seulement à nos p'tits loups mais penser à soi, à notre avenir professionnel. C'est un nouveau projet qui concerne toute la famille certes, mais indirectement, cela nous concerne à nous et c'est nous qui sommes décisionnaires. Pour ma part, je sais que le départ ne sera pas très facile mais ayant fait le choix d'un travail nécessitant un investissement personnel important, je sais que je ne vais pas penser à eux en permanence. Et je sais aussi qu'il vaut mieux pour eux une maman moins présente mais mieux dans ses baskets qu'une maman toujours là mais qui ne s'épanouit pas.
Alors à suivre...On verra à la fin de la semaine ce qui fut ou non difficile, pour eux, pour moi....