On court?
ET SI JE ME METTAIS AU FOOTING??
Oui, comme on dit, ça m'a pris comme une envie d'uriner, comme ça! La vérité c'est aussi qu'après deux grossesses, je me sentais nettement moins réactive physiquement. Toute maigre que je suis, je me sentais looouurde!
Bon allez, je suis dans la trentaine, c'est le moment oú jamais de se bouger. Après, je vais vieillir, j'aurai du mal à me bouger, chaque mouvement me sera un effort, mes articulations feront les frais d'un manque de muscles...etc. Enfin, j'en passe!
Donc, je me met un coup de pied aux fesses et je pars courir une première fois. Ah la la! Pas facile! Au bout de deux cents mètres, obligée de marcher. J'ai repris mon souffle puis j'ai repris ma course. Trois kilomètres. Trois longs et pénibles kilomètres. Tout en courant, mon corps n'étant qu'un poids à traîner, je me demandais pourquoi j'étais partie courir. Qu'est-ce qui m'a pris??
Malgré tout à mon retour, je me suis dis: "je l'ai fais! Ça a été dur mais j'ai continué, je l'ai fais. Pas beaucoup, pas longtemps, mais je me suis bougée!" Et puis je vois dans les yeux de mon homme, une lueur de fierté et il m'encourage.
C'est décidé, je vais courir deux à trois fois par semaine. Je m'y tiens. Pas facile car du côté de chez nous, c'est les montagnes russes, chaque course est un défi: des côtes trés abruptes, des pentes....mais j'y vais et surtout même quand c'est dur je ne m'arrête pas. C'est là, que rapidement je ressens un bien-être physique mais aussi moral. Je renforce mes muscles mais aussi mon mental. Dés que je cours, j'ai la banane, le moralau taquet. A chaque fois, plus de progrés, c'est grisant et motivant. Je ne suis plus stressée ou enkilosée et plus non plus parasitée par des pensées négatives.
En assurant mon capital vieillesse, c'est finalement au quotidien que j'y gagne. Bien sûr, parfois, c'est compliqué de se motiver mais ça devient un besoin d'y aller, comme une drogue.
Voilà, ça, c'est mabonne résolution. J'espère continuer à m'y tenir même si j'ai des périodes où il m'est difficile d'y aller: planning chargé, gros abats d'eaux et grosses fatigues. Il faut quand même être très motivées car on se trouve facilement des excuqes et pfiout! On finit par laisser tomber. J e veille à ne pas en arriver là car j'en tire une telle satisfaction et un tel bien-être que c'est dommage de s'en priver. C'est un effort, un dépassement de soi mais ça booste à tous les niveaux.
Alors, les filles, à vos BASKETS!!!!!